Johannes Brahms (1833-1897) 

♫ Sonate n°1 en mi mineur, opus 38 

Composée entre 1862 à 1865 

I. Allegro non troppo 

II. Allegretto quasi Menuetto 

III. Allegro 

Louis Vierne (1870-1937)

♫ Sonate en si mineur, opus 27 

Composée en 1910

I. Poco lento – Allegro moderato 

II. Molto largamente 

III. Risoluto 

À propos des oeuvres : 

Par deux fois Johannes Brahms a composé pour le violoncelle avec le seul accompagnement du piano, mais à vingt années de distance. La Première Sonate eut un succès immédiat, mais la Seconde eut du mal à s’imposer. L’œuvre fut à la fois un gage de reconnaissance et un hommage au violoncelliste Josef Gänsbacher qui l’avait fait nommer à la tête de la Singakademie de Vienne vers la fin de 1863. Il n’y a pas de mouvement lent dans cette œuvre, et ce n’est pas sans raison qu’elle fût surnommée « sonate pastorale » : outre la parfaite simplicité de la structure, chaque mouvement offre la même fraîcheur et la même spontanéité sans emphase dans son inspiration mélodique (François-René Tranchefort).  

La Sonate pour violoncelle et piano en si mineur opus 27, est une œuvre de Louis Vierne en trois mouvements. C’est l'un de ses chefs-d'œuvre unanimement reconnu dans le domaine de la musique de chambre, avec la Sonate pour violon et piano opus 23 et le Quintette pour piano et cordes opus 42. Elle est composée dans « une des époques les plus douloureuses de cette vie comblée d'épreuves : Vierne, victime d'intrigues assez sordides, venait de voir lui échapper la classe d'orgue du Conservatoire de Paris, à laquelle il avait consacré quinze ans d'activité bénévole en tant que suppléant du titulaire Guilmant ». Il en résulte « une de ces œuvres-cri qui expriment une invincible volonté de vivre et de vaincre quand même » (François-René Tranchefort). Dédiée à Pablo Casals, la Sonate est créée en public par Fernand Pollain et Marguerite Long, le 10 février 1912 lors d'un concert de la Société Nationale de Musique à la Salle Pleyel. Elle remporte un tel succès qu'une seconde audition est immédiatement programmée pour le 28 mars 1912, avec Paul Bazelaire et l'auteur au piano.

À propos des musiciennes : 

Formée au CRR de Clermont-Ferrand avec Lionel Michel puis au CRR de Boulogne Billancourt avec Michel Strauss, Lise Péchenart a intégré en 2007 la classe d'Yvan Chiffoleau au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. Ayant obtenu le diplôme valant grade de Master Mention Très Bien à l'unanimité avec les félicitations du jury en juin 2011, Lise Péchenart a suivi ensuite la formation diplômante au Certificat d’Aptitude dans le même Conservatoire, et a obtenu son CA en juin 2013. Pédagogue enthousiaste, elle est professeur de violoncelle aux conservatoires de Privas et du Tricastin. La vie d'interprète de Lise Péchenart se partage entre plusieurs projets de musique de chambre : en quintette, au sein de l'ensemble Fabria, l’ensemble Alla Prima (quintette cordes, flûte et harpe), en trio et maintenant en septuor avec l’ensemble Bergamasque, ou encore en duo avec guitare (le duo Albaicin). Elle participe d'autre part au projet Vaslav (duo avec la violoniste Suzanne Péchenart) et travaille avec des compositeurs vivants, ainsi elle est la créatrice de plusieurs pièces (« La Folle Danseuse » de Matthieu Lemennicier, « Saphia » de Guilhem Meier) et fait partie du collectif lyonnais le Grand Sbam Orchestre, entre musique acoustique et électronique. Violoncelliste éclectique, elle fait aussi partie de l’Attracteur Etrange (ensemble de soundpainting dirigé par Benjamin Nid), et, au sein du duo Tarab (avec les percussions et oud de Karim Ben Salah), fait sonner au violoncelle des couleurs arabes et turques.

Dès son plus jeune âge, Julia Fayolle est fascinée par la richesse des sonorités du piano. A présent, elle partage cet amour avec passion auprès du public et de ses élèves. Elle a étudié au conservatoire d’Annecy auprès de Chantal Cervoni-Lamarre, puis à Lyon avec Hervé Billaut et termine son cursus à Valence avec Christophe Guémené. Après des études de pédagogie au CEFEDEM Auvergne Rhône-Alpes, elle obtient son Diplôme d’État en 2004. Dans le cadre de cette formation et dans le domaine de la musique contemporaine, elle a eu le bonheur de recevoir les précieuses indications de Wilhem Latchoumia, spécialiste de ce répertoire. Depuis, elle a bénéficié des conseils de Pierre-Laurent Boucharlat, héritier de la pédagogie de Monique Deschaussées. En parallèle des concerts qu’elle donne, elle est professeur de piano et accompagnatrice de la classe de chant au Conservatoire du Tricastin (26). C’est là qu’en 2006, elle a fait la connaissance de la soprano Sylvie-Claire Vautrin avec qui elle forme depuis un duo sensible et enthousiaste : Les Zéphyrs. Depuis 2014, elle multiplie les concerts et joue en tant que soliste de concerto (Bach, Mozart, Schumann), au sein de chœurs, lors de récital de chanteurs, à quatre mains avec Éric Ramin et dans des formations de musique de chambre (duo avec violoncelle avec Lise Péchenart ou avec Pascal Coignet dans A piacello aperto, duo piano et harmonium avec Dominique Joubert, organiste titulaire de la Cathédrale de Valence, duo avec le clarinettiste Jonathan Gleyse). 

Plus de renseignements sur https://juliafayolle.com